dimanche 17 octobre 2010

Rentrée tardive


Ouf! Quel été passé en coup de vent! L'été est fini depuis un bout de temps me direz-vous. Ben oui, et j'ai plein d'excellentes excuses pour ne pas avoir ré-écrit le récit de nos aventures plus tôt. En septembre, pendant que ma belle dansait avec les louves, je suis allé fêter une de nos amies quelque part entre Angers et Le Mans, et j'ai ramené un souvenir: une belle tique! Tests, antibios, tralala, et Sarah-Catherine qui a fait les vendanges, bref, nos journées ne furent pas de tout repos et nos soirées furent peinardes par ultra-nécessité.

Plusieurs rétrospectives sont à faire. Nous les ferons une à la fois.

Je vous présente ici, en images principalement, un endroit qui a particulièrement frappé mon imaginaire cet été. C'était durant notre séjour à Paris. J'étais déjà allé à l'Opéra, mais je n'avais pas franchi le hall, où un pickpocket avait habilement fouillé ma poche de jeans, heureusement vide. Mais cette fois, point de voleur et que de splendeur!

Construit sur l'ordre de Napoléon III, c'est un chef-d'oeuvre de l'architecture et de l'art baroque. Tout évoque la grandeur, le rêve, la matière au service de l'art et de la beauté. L'ambiance feutrée, un peu adverse aux photographes, devait mettre une personne se rendant à un éventuel récital dans un état d'esprit de nature à ce qu'il se laisse porter par toute histoire, tragique ou comique.

Trêve de phrases à rallonge, voici.


Vue juste en sortant du métro. Le flot ininterrompu de gens qui passent sans même se tourner pour admirer le bâtiment rendent la chose un peu surréaliste. Parce que c'est beau. C'est grandiose, c'est tout simplement... non rien de simple dans cette architecture. Que du faste.

Une fois passé le hall d'entrée, au pied d'un escalier grandiose, une muse semble nous dire "Vous entrez ici dans le pays du rêve, de la beauté, et des positions de pieds impossibles..." Positions de pieds que tente ici ma belle-maman.




Sarah-Catherine, toute émue de se retrouver dans ce haut lieu d'art, n'a pas pu s'empêcher d'exhiber, quoique bien modestement, la danseuse en elle. Regardez, le subtil positionnement des pieds dans l'escalier...


Retour momentané à l'extérieur, où les lampadaires qui éclaire la façade évoquent toujours les arts. C'est très... steampunk, je trouve!


Les nombreux couloirs qu'on peut arpenter mènent à des halls qui rivalisent tous en grandeur. À preuve, ce miroir, flanqué de colonnes dorées, colonnes qui se trouvent à l'infini dans ce lieu.


Ci-contre les beaux, et notez que tout ce que vous voyez qui ressemble à du marbre, eh bien, c'en est.


Ceci, pour n'impressionner personne, est un manteau de cheminée. On oublie le froid hivernal juste en le regardant...


 Flashback dehors, mon beau-père illustre ici parfaitement la taille impériale des statues des muses, driades et autres créatures qui illustrent le penchant de l'homme pour l'art.

Tant de beautés à portée des yeux qu'on en oublie presque de regarder au-dessus de soi. En pointant mes globes vers le haut, voici ce qu'ils trouvèrent, à la jonction de deux passages.

Bien sûr, ces images ne rendent pas justice à l'endroit, et témoignent de mon apprentissage laborieux de l'art photographique. J'ai tenté au mieux de vous partager l'émerveillement qui m'a assailli il y a 2 mois en ce lieu et qui me frappe encore aujourd'hui. Cet endroit est définitivement à voir en personne.

Facile d'y aller: la station de métro s'appelle Opéra. 
Faites de beaux rêves.