dimanche 27 décembre 2009

Parce que c'est bien d'étaler notre bonheur, parfois...

Voici ce que Sarah-Catherine et François vont déguster ce soir. Ça s'appelle une bûchette. C'est plein de chocolat. Ça va être bon.


Pour déjeûner demain matin, il y a croissant aux amandes et nature, mais ça c'est comme d'habitude...

Voyage au Centre du Triskell

Pour voir et comprendre ce qu'est un triskell, symbole celte par excellence, allez ici.

Mais qu'est-ce qu'un couple épuisé par un week-end éreintant dans une des villes les moins jolies de la France peut bien avoir envie de faire le week-end suivant? Voyager, bien sûr! Mais, soucieux de se faire plaisir, de ne pas perdre trop de temps à se déplacer, et surtout de découvrir leur coin de pays, ils choisissent la région magique de Brocéliande.



Située à quelques dizaines de kilomètres à l'Ouest de Rennes, métropole de la Bretagne, la Brocéliande est une région encore très boisée, une des plus anciennes de France pourrait-on dire. Plusieurs auteurs du moyen âge y situent certains événements qui font partie de la complexe tapisserie de la légende arthurienne. On y trouve notamment, le Val sans Retour, le Pont du Secret, la Fontaine de Barenton et le tombeau de Merlin. C'est donc plein d'enthousiasme et le coeur à la magie que Sarah et François se rendent à Nantes de bon matin pour louer une voiture et prennent la route de Rennes pour se rendre au pays des lutins, des fées et des légendes à moitié oubliées...

La première chose que l'on peut dire, c'est que la Bretagne est belle. Le chemin entre Nantes et Rennes est parsemé de champs ou paissent vaches, moutons et chevaux, au vif plaisir de Sarah-Catherine, renouvelé à chaque troupeau croisé.


Le soleil au rendez-vous et la radio française tellement ringarde qu'elle en est drôle agrémentent la route et font filer le temps comme l'éclair. Avant 10h, les tourtereaux arrivent à leur gîte, au Pont du Secret...

Déjà, le lieu a de quoi enchanter! Pour ajouter au caractère magique de l'endroit, la gentille dame qui tient le gîte et son mari sont des guérisseurs qui travaillent avec les produits de la nature et l'énergie vitale. La maison est accueillante, une immense chaumière ornée de volets bleus avec des plafonds bas au rez-de-chaussée. Notre chambre, dénommée 'Merlin et Viviane', est très grande, avec salle de bain privée attenante. Derrière la maison, un grand terrain à moitié déboisé, à moitié peuplé par de grands conifères couverts de vignes. Dans l'arrière-cour trônent deux maisonnettes, dédiées à des soins médicinaux. Ce voyage commence drôlement bien, Sarah et François sont réellement emballés!


Munis d'une carte des environs indiquant le parcours touristique de la Brocéliande, ils se rendent d'abord à Plélan Le-Grand, question de manger un morceau et ramasser quelques provisions. Et quel festin! Au petit marché du centre-ville, le boucher fait ses propres saucisses, qu'il grille sur un BBQ en pleine rue et vend comme des hots dogs enrobés dans des galettes de sarrasin, qu'ils appellent ici blé noir. Sarah en fait presque une indigestion, François en redemande...

Ensuite, après une ballade en auto de 25 minutes, arrivée au Val sans Retour. Rien de très 'magique', mais un beau site néanmoins. On y trouve l'Arbre d'Or, pas très légendaire mais très artistique, monument érigé suite à un incendie il y a environ 50 ans.


Il y avait aussi là le Miroir aux Fées, qu'on appelle au Québec un lac...


Pour la petite histoire quand même, le Val sans Retour doit son nom à Morgane la fée, demi-sœur du roi Arthur qui, trahie par son amant, décida de retenir prisonniers dans ce val tous les chevaliers infidèles. Seul le chevalier Lancelot, fidèle à la reine Guenièvre, put rompre l’enchantement, échapper au sortilège et délivrer les chevaliers... Merci wikipedia. D'ailleurs l'article sur la Brocéliande y est très intéressant...

Ensuite, promenade à Tréhorenteuc, petit village très pittoresque situé juste à côté du Val, où on trouve une très ancienne chapelle tellement truffée de symboles que François a acheté le livre-guide, intéressé d'en savoir plus.


Bien sûr, il ne l'a pas ouvert depuis qu'il est sorti de la chapelle. Le village de Tréhorenteuc est très pittoresque, en maisons toutes bâties de petites pierre brunâtres, malheureusement la promenade au village est écourtée par la pluie, qui se manifeste de temps en temps depuis le début de l'après-midi. François et Sarah reprennent donc la route.


Se déplacer d'un endroit à l'autre est un réel plaisir pour les yeux. Les champs et les forêts qui bordent la petite route départementale sont toujours verts et les arbres n'ont pas tous perdu leurs feuilles. Bien sûr aussi, les animaux sont chose commune...

La journée de visite fut complétée par un arrêt rapide sur un site néolithique -plein de roches enlignées les unes sur les autres depuis très longtemps, avec bien sûr une autre légende pou expliquer tout ça: une bande de moines qui pensaient que seul l'habit les faisait moines menaient une vie de débauche dans le monastère, et un jour ils ont été changés en pierre.


Le dernier détour de la journée, avant de rentrer au gîte pour ensuite découvrir que restaurant-bar n'est pas nécessairement un nom garant de repas à prix raisonnable mais peut aussi faire office de lieu gastronomique dispendieux, fut le Chêne Guillotin. Celui-ci vaut quelques images, enfin, il en fallait quelques unes pour en faire le tour.


Cet arbre à la dégaine parfois incertaine a presque 1000 ans. Sarah et François lui firent tous deux un petit colleux, et ils pensèrent avec émerveillement à toute l'Histoire que ce chêne avait traversé...


Le lendemain, après une nuit pénible pour Sarah qui semblait commencer une grippe musculaire, les tourtereaux dirent adieu à leurs hôtes en leur promettant presque de revenir. Le site est magnifique, les victuailles du petit-déjeûner étaient simples mais saines, et les gens rencontrés là y sont tout à fait charmants! Avant de quitter la Brocéliande, toutefois, il reste quelques endroits à visiter et il faut en profiter car la matinée est radieuse.

C'est donc plein d'entrain que Sarah et François se dirigent à la Fontaine de Barenton. Cette fontaine légendaire a le pouvoir de déclencher les tempêtes... Eh bien, quelqu'un en sérieux manque de pluie y a sans doute touché avant que le couple arrive parce que rendu au parking sur le bord du sentier de 1,5 km menant à ladite fontaine, il s'est mis à tomber des cordes! Plus que ça, il s'est mis à grêler! 15 minutes plus tard, la tourmente se calmant un peu, les deux aventuriers décident de partir dans le chemin, mais il recommence à pleuvoir rendu à 400m de la voiture. Pas beaucoup, juste assez pour les décourager. Déçus ils virent de bord, mais savent déjà qu'ils y reviendront.

Dernière étape cruciale de ce voyage: le Tombeau de Merlin et la Fontaine de Jouvence. Ce dernier nom fait rêver. Tous les Nivéa et L'Oréal de ce monde diraient aux gens que leurs produits sont faits à partir de l'eau de cette fontaine s'ils le pouvaient... En fait l'histoire de la fontaine est un peu banale, quand on s'y arrête. Cela dit, Sarah et François ne sont même pas sûrs de l'avoir vue, ou alors elle était recouverte d'une dalle... Quand au tombeau de Merlin, eh bien une image vaut mille mots.


Voilà donc la Terre de Brocéliande. Un petit conseil pour tous les aventuriers qui seraient tentés d'y mettre les pieds: testez vos chaussures de marches avant d'y aller. Prenez idéalement des bottes, car la boue n'est pas rare, en fait.

Oh, bien sûr, même les textes anciens issus de la sagesse du monde, comme Wii-Kii Pèdh' Iya, se perdent en conjectures à savoir quels ahuris ont bien pu associer la Brecheliant des légendes arthuriennes à ce bout de forêt française. Et bien sûr on retrace quelques hommes probablement soucieux de faire mousser le tourisme dans leur région qui ont du jour au lendemain clâmé que ce petit vallon était le Val Sans Retour, et ainsi de suite. Dans la même veine, notons qu'une région a besoin de se développer économiquement, ici comme ailleurs. Même que certaines régions n'hésitent pas à ramener certaines légendes mortes à la vie pour raviver l'intérêt et des habitants et des visiteurs afin qu'ils oublient que tout ce qu'ils font en réalité de leur vie c'est métro-boulot-dodo. Pour certaines régions, cette légende prend la forme d'une équipe de hockey (héhéhé). Pour un petit coin de la Bretagne, ce sont les magiciens et les chevaliers.

Comme il est commode d'oublier un instant les soucis du jours pour aller vivre dans un conte...

dimanche 6 décembre 2009

Retour à l'édition

Les dernières semaines ayant été très chargées, les tourtereaux se sont trouvés à mal au niveau temporel pour enregistrer leurs exploits épiques... Et puis avouons-le, le dernier message portant sur leur appartement carquefolien (vraie dénomination) comportait assez de nouvelles choc pour que cela requiert de laisser aux éventuels lecteurs (ou au singulier, ou au non-existant) quelques temps pour en absorber l'impact foudroyant.

Il y a 3 semaines environ, Sarah et François se rendirent à Toulon, lieu de formation en danse-thérapie de cette première. L'aller en TGV ne fut pas très long, du moins si l'on compare ces sept heures de voyage aux treize heures du retour. Cependant un léger manque d'organisation rendit l'hôtel plutôt difficile à trouver. Mais Sarah, toujours débrouillarde et pas gênée, a demandé à une dame dans l'autobus où il se trouvait. Génial, on était dans le bon bus et on débarquerait au même arrêt qu'elle. Elle nous montra donc le chemin, et nous laisse lorsqu'on arrive à la hauteur de sa maison, où elle nous invite pour la soirée. Sarah lui serre la main et lui demande son nom... et là la dame hésite: "Euh... Brigitte", répond-elle, les joues cramoisies. En repartant de là, Sarah regarde François et dit "Moi là... non, je trouve ça louche." François aussi trouvait ça louche.

On peut ici apercevoir les montagnes, visibles depuis à peu près n'importe où dans Toulon et les environs...



À peine arrivés à l'hôtel, qui avait l'air un peu moche mais avait quand même des draps propres, la dame louche appelle et demande à nous parler. Comble de loucheté, elle donne cette fois un autre nom à Sarah : "Oui, bonjour c'est Marie, on s'est croisés dans l'autobus." Sarah lui rappelle qu'elle avait dit Brigitte : "Oui, en fait mon nom c'est Brigitte-Marie". Ahem. Beaucoup trop louche. Sur le fait Sarah ment habilement : "Finalement, attendez-nous pas ce soir, un couple d'amis à nous sont venus nous rejoindre à l'hôtel, et nous passons la soirée avec eux". Le dicton éternel dit que les meilleurs mensonges sont ceux qui se rapprochent de la réalité, et c'était un peu le cas ici: Valérie et Éric, alias ValÉric, couple de bons amis de Québec, se trouvaient à ce moment à quelques centaines à peine, dans l'appartement paradisiaque de Villefranche-sur-mer. Les deux couples auraient bien aimé se voir ce week-end-là, cependant un horaire chargé et des billets de train plutôt chers ont rendu la chose difficile...

Après avoir fini leur badtrip de se demander quel était le problème de la dame et de ruminer sur le fait qu'elle savait où ils logeaient et où Sarah suivrait sa formation, il était déjà tard dans la soirée et les amoureux s'endormirent grâce à une dose massive de NCIS, passés en rafale à coups de trois sur TF1.

Le lendemain, Sarah est reconduite par François à sa salle de danse, située à 10 minutes à pied de l'hôtel. L'hôtel et la salle, il faut le préciser, ne sont pas située à Toulon même, mais à La Valette du Var, qui constitue la proche banlieue de Toulon. Et déjà que Toulon, malgré quelques bâtiments pittoresques et un environnement entre mer et montagne superbe, n'est pas très jolie, la Valette constitue une banlieue industrielle et commerciale de Toulon. Entrepôts, magasins à rabais, grosses artères remplies de circulation...



François parcourut néanmoins les environs durant la journée de samedi, où il monta le plus haut qu'il pouvait dans les montagnes au nord par les quartiers résidentiels...


...puis dénicha un parc au sud avec vue sur la banlieue de La Garde et une parcelle de Méditerrannée...



...et trouva finalement en après-midi un centre d'achat plutôt bien, où il acheta les outils nécessaires à la poursuite du séjour en France: des cartes et un guide du Routard de la Bretagne Sud. En lisant cet ouvrage dans une brasserie, attendant que sa douce termine sa journée, il fut pris d'un mal du pays un peu déconcertant. En lisant sur la Bretagne, il s'aperçut que le pays qu'il avait quitté il y a à peine deux jours lui manquait, qu'il se sentait déjà chez lui à Nantes, et qu'il avait hâte d'y retourner et de la découvrir davantage, elle et ses environs.

Sarah, pendant ce temps, se formait, ou plutôt se déformait... C'est-à-dire qu'elle commençait un apprentissage tout à fait marginal d'une méthode thérapeutique qui allait lui profiter à elle avant qu'à de futurs patient(e)s. Nous disons ici "se déformait" car, implicitement, le programme propose de désapprendre les anciens acquis. Ce qui importe, en danse-thérapie, ce n'est pas de chorégraphier des mouvements à la perfection ; c'est de laisser aller le corps à s'exprimer dans des mouvements spontanés et vrais. Cette première fin de semaine fut une réelle révélation pour Sarah-Catherine qui eut la véritable impression d'avoir fait le bon choix en envoyant sa candidature à l'Institut Profac. Toutes ces démarches d'expatriation n'avaient donc pas été réalisées en vain! Imaginez quelle aurait été la déception d'amorcer une formation d'un an qui n'aurait pu répondre aux aspirations de sa candidate! Fort heureusement, à la grande joie de Sarah, le groupe est génial et la formatrice aussi. Les membres du groupe sont toutes des femmes âgées entre 25 et 50 ans, lesquelles ont toutes des expériences de vie absolument différentes, mais toutes aussi riches. Les journées de formation passent très vite et sont exigeantes sur le plan psychologique. À travers des exercices (des expérienciels), nous nous trouvons constamment amenées à découvrir de nouveaux aspects de nous-mêmes. La confrontation est au rendez-vous, à travers des exercices toujours en mouvements, réalisés très souvent en deux-par-deux, ou en groupe. La formation est abordée dans un cadre psychanalytique et donc, les apprentissages qui en découlent rejoignent les théories Freudiennes concernant le conflit, les résistances, le vécu intrapsychique, le refoulement, les réalités et univers de la psyché humaine. À la fin de sa première journée de formation, Sarah est complètement crevée, mais satisfaite et très curieuse de la suite des choses. La hâte de poursuivre la fait vibrer intérieurement. C'est un sentiment on ne peut plus agréable.

Dimanche se déroula semble-t-il plus vite. François découvrit un quartier plus sympathique de la Valette, le coeur de ce qui autrefois était une petite ville typiquement française, avec ses rues étroites bordées de bâtiments de 2 étages serrés, ses petits commerces et ses arbres âgés... mais tout ça ne fut qu'en attendant le bus pour aller visiter Toulon, ce qui laisse place à davantage de visites des environs la prochaine fois. Toulon, ainsi qu'il l'a déjà été mentionné, n'est pas particulièrement jolie, tous les Français qui ne sont pas de là vous le diront. Tout de même, François vit au milieu des rues sales et du béton lourd quelques jolis bâtiments, un très beau parc et finalement alla s'enfermer au Musée de la Marine pour une bonne partie de la journée. Le musée n'était pas très grand mais renfermait quantité d'informations sur les bateaux de tous les âges et la vie de Toulon à d'autres époques.


La visite à Toulon se finit à côté du musée, sur une promenade bordant la mer et très touristique avec des magasins de souvenirs, et des petits cafés, où il fit bon boire une bière et déguster une salade. Et comme pour faire contrepoids aux commentaires peu élogieux de l'esthétique de Toulon, François fit la connaissance d'une dame âgée habitant à Dunquerque, dans la région côtière la plus au nord de la France, et qui visitait Toulon avec l'intention de venir s'y installer, malgré toutes les objections de ses proches et amis. Pour finir de la rendre sympathique, cette dame avait un fils qui avait étudié à Vancouver et n'ayant pu rester au Canada après sa diplomation, vivait maintenant en Nouvelle-Zélande.


Fin de journée, François retourna rejoindre Sarah, maintenant épuisée d'avoir passé par toute la gamme des émotions ce jour-là. Ils revinrent à Toulon où ils passèrent tant bien que mal les heures avant le départ en train de nuit. Ce fut une expérience. Pas nécessairement à ne jamais répéter... mais pas loin! En montant à bord du wagon, Sarah eut un petit traumatisme en voyant la cabine ultra-exigüe contenant deux rangées de trois lits installés un par-dessus l'autre (Imaginez deux pieds vous séparant du lit supérieur). Une fois le choc passé, assez étonnamment les deux amoureux dormirent assez bien.


Par contre le sens de l'équilibre fut mis à rude épreuve le lendemain. C'est ce qui arrive après avoir passé plus de douze heures dans un véhicule qui ballotte, tourne, accélère et freine. François s'est senti étourdi toute la journée suivante, comme si son corps n'avait pas quitté le train.

La formation se poursuit maintenant dans une semaine, et cette fois, Sarah et François ont déniché un transporteur aérien "low-cost": le fabuleux Ryan-Air, qui permettra de faire Nantes-Marseille en 1h15, à un coût trois fois moindre que le train. Trouvez l'erreur.

mardi 10 novembre 2009

Notre chez-nous en images!


Comme plusieurs d'entre vous l'attendiez... voici quelques clichés de notre petit nid douillet... D'abord, pour se rendre à notre appartement, nous devons emprunter des sentiers d'une laideur épouvantable, lesquels ressemblent à ceci...




Ensuite, nous entrons chez nous. Je vous épargne le hall de l'immeuble et le corridor, fort peu intéressants... Et nous entrons ensuite chez nous. Tout de suite en entrant, nous voyons les portes pour accéder à la cuisine et au séjour/salle à manger.



Étudions la cuisine!!! La voici sous tous ses angles, ou presque!


Voici donc tous nos électroménagers neufs ou quasi neufs, ainsi que notre tout petit garde-manger sur roulettes (regardez sous le sèche-vaisselle!!). Remarquez bien l'absence d'armoires!!! Juste en sortant de la cuisine, petit coin wc!! Toute petite pièce pour cette unique fonction...
Pousuivons avec la visite du séjour et coin salle à dîner... Eh oui! Nous avons déjà une plante!!! Il nous en fallait au moins une, car on s'ennuie des nôtres!!! Chose certaine, elle aura amplement de lumière avec ces grands murs fenestrés!


En tirant le rideau, voici un aperçu de notre vue extérieure... Ce n'est pas trop choquant, n'est-ce pas??! En quittant le séjour, nous retournons dans le hall d'entrée, duquel nous accédons aux autres aires de vie de la maison. Voici maintenant la salle du bain et du lave-linge!

Murs en papier peint, toujours, avec des tuiles grisâtres, et un comptoir en marbre, s'il vous plaît! Comme toutes les autres pièces, celle-ci était complètement vide au départ. Il n'y avait même pas de fixation pour tenir la douche téléphone en place. Sarah-Catherine a dû acheter un 'grément' qui tient avec des ventouses. Presque tout tient avec des ventouses dans cet appart... Rien pour tenir un rideau de douche non plus. Il a fallu beaucoup de patience et une tringle brisée pour finalement avoir un rideau qui nous colle à la peau des jambes quand on prend notre douche, question de thermodynamique...

Transportons-vous ensuite aux frontières du réel, dans cette pièce qui n'existe qu'à moitié puisqu'elle n'a pas de raison d'exister... Bien au contraire, elle sert de séchoir, avec ce bidule illustré ci-bas. Mais nous n'y vivons pas. Vous y vivrez peut-être, par contre, si vous venez par ici.

La prochaine pièce est rarement vue par quelque être vivant que ce soit. Elle est interdite d'accès, sauf pour les deux tourtereaux, qui vont y faire des choses d'une importance vitale : dormir. Sarah jubile chaque soir, devant la beauté... des draps jaunes.


Voilà donc notre nid pour la prochaine année et demie! Comme vous pouvez le constater, nous y avons tout le confort nécessaire... Mais il nous est encore difficile - parfois - de croire que c'est véritablement "notre" appartement, chez nous, en France...

jeudi 5 novembre 2009

Finalement un chez nous!

Clarification: ce message a été écrit la fin de semaine dernière, cependant le mettre en ligne a pris du temps, car le branchement internet, maintenant imminent, n'a pas encore été fait à l'appart. 

C’est maintenant le temps d’un petit envoi sur nos péripéties de la semaine… Y’a pas à dire, il y en a plus d’une! À ce stade-ci, nous pouvons établir que notre vie commence à avoir un semblant de normalité. Nous sommes emménagés jeudi matin dernier, dans notre appartement carquefolien. La veille, nous avions pris possession des lieux, avec le gestionnaire qui s’est employé à effectuer un état des lieux avec nous, ce qui veut dire : faire le tour de chaque pièce et ainsi inspecter les plafonds, murs, planchers, taches, égratignures, les tringles, les prises électriques, les calorifères et tout le tralala. Pas bref du tout le truc… Il nous a fallu plus d’une heure quinze pour que l’appart devienne officiellement à nous, avec tout ce que cela implique!!!

Faisons donc cet état des lieux avec vous, afin que vous puissiez vous représenter le château dans lequel nous vivons… hahaha! Premièrement, les murs sont tous tapissés de papiers peints aux couleurs enivrantes, incluant la salle de bain… La cuisine arbore une tapisserie aux petites fleurs coquettes jaunes et bleues, le tout sur fond beige tirant sur le pêche. Mettons que c’est une pâle tentative provençale. Le carrelage est couleur pêche et il est très propre! Aussi, figurez-vous que la cuisine n’est aucunement « greillée ». On n’y retrouve qu’une robinetterie. En clair : pas d’armoires, pas de rangement, pas de tiroirs. Rien du tout. Donc vivement IKÉA! Notons aussi, pour le bien du savoir collectif, que chaque pièce est munie de portes, même le hall d’entrée, de sorte que chaque aire de vie peut se couper du reste du monde si nous le souhaitons!

Poursuivons la visite  guidée. La salle de toilette présente le même look provençal que la cuisine. C’est inspirant! À côté du trône siège le symbole de la puissance de la civilisation occidentale : un chauffe-eau (ou ballon d’eau chaude pour les Français) de 200 litres! Énoooooooooorme! Et à noter qu’il n’y a pas de chauffage dans les wc. En résumé : « y fa frette »! Mais revenons au papier peint. Les cloisons du hall, du séjour et du coin rangement sont ornés de tapisserie blanche aux fins flocons de gris, de jaune et de blancs, qui plus est, texturés. Un pur délice pour les yeux. Blague à part, c’est vraiment pas si pire! Maintenant, la moquette. Que dire de plus que c’est comme si une grosse marre de quick avait été déversée dans tout l’appartement, à part la cuisine et les salles d’eau. Ceci dit, c’est un tapis au bel éclat de brun absolument nickel. La salle de bain où figure notre nouveau meilleur ami, le lave-linge, est toute de gris vêtue (à part les murs tapissés de rose pâle sordide…). En court, c’est un simili look « années ‘80s », mais glorifié d’un comptoir de marbre alentour de la vasque.

Transportons-nous dans le vaste séjour. C’est vraiment un vaste séjour.

Bien non! On ne va pas vous laisser ainsi sur votre appétit! Ajoutons simplement que la fenestration y est très abondante : deux murs sont pourvus de portes-fenêtres s’ouvrant vers l’intérieur et prometteuses d’une vue imprenable sur tout ce qu’il y a de plus vert… Sans omettre ces petits colocataires qui élisent domicile sur notre terrasse! Il y en a plein! Tous mignons et gluants… Venez les découvrir!



Parlant de fenêtres, toutes les résidences en France ont des fenêtres pourvues de volets coulissants. C’est génial, particulièrement si vous souhaitez faire la marmotte jusqu’à 10h00 du matin, dans une obscurité des plus complètes, sans indice de l’heure qu’il est.

Après cet état des lieux, rappelons-nous que nous ne sommes arrivés que jeudi matin, après des déboires de tramways et de bus aux horaires mal avenants. Descendus à 1 km de l’appartement, nous avons usé de patience avec nos bagages et notre hâte d’être enfin chez nous. Pour se rendre la marche plus agréable, nous avons bifurqué par le parc dont tous les chemins conduisent à des endroits verdoyants et beaux. En croisant le lac, avec le léger brouillard qui en émanait, nous avons aperçu un grand héron qui trônait au milieu des eaux, la posture calme du grand sage qui médite dans l’aube naissante. Ce paysage nous a volé un sourire à tous deux. Cette réalité était nôtre.

 Sitôt arrivés dans l’appartement, nous avons procédé à l’ouverture des volets, sous un soleil radieux. En remontant le volet de la cuisine, quelle surprise! Un chat nous attendait, de l’autre côté de la fenêtre, miaulant pour que nous le fassions entrer. Charmée, Sarah-Catherine a vu cela comme un mot de bienvenue de ses petits protégés fauniques. Ça met de la joie au cœur et cela fait un accueil chaleureux. Sauf pour le chat lui-même, qui est resté dehors…

La journée de jeudi a bien commencé, mais s’est poursuivie par François qui a dû s’adapter à un réseau de transport non conçu pour amener les gens à leur milieu de travail à dix heures du matin, ce qui fait que ça lui a pris environ soixante-quinze minutes pour arriver à bon port. À ce moment, autour de onze heure dix, la dame des ressources humaines chez Odima était plutôt mécontente de n’avoir pas été prévenue et lui disait de rappeler sa femme tout de suite, car elle venait de l’appeler et Sarah s’était inquiétée de ne pas savoir son mari au travail plus d’une heure après son départ.

Sarah a passé sa journée à faire des courses au Super U, un genre de Loblaws, et attendre la livraison du matelas acheté le week-end précédent, ainsi que le frigo, la cuisinière et le lave-linge. Tout est arrivé à temps, finalement. François s’inquiétait particulièrement d’être obligé de dormir sur la moquette, mais ce ne fut pas le cas. Ils se sont même acheté une couette de duvet très confortable –IKEA c’est fantastique, Jocelyne la collègue de François qui a fourni le transport et la guidance au magasin l’est aussi! – qu’ils se sont bien promis de ramener avec eux.

Brancher la cuisinière fut tout une aventure, complétée 2 jours après son arrivée, faute de temps. Une cuisinière électrique française se raccorde plus qu’elle ne se branche. Il est préférable dans ce cas de ne pas oublier de fermer le disjoncteur. La quantité de jus qui passe par ces fils est plutôt inquiétante. Mais tout a très bien été, avec un spaghetti bolognaise à l’appui cuisiné hier soir.

Le lave-linge fonctionne à merveille; le linge prend du temps à sécher par contre. Ce n’est guère surprenant sur un séchoir, mais Sarah et François vont essayer au moins un temps de faire avec. Le frigo fonctionne aussi bien, mais oh! Surprise! Il n’intègre pas de congélateur! Ça, ce n’était pas prévu, mais ce sont des choses qui arrivent quand on magasine sur le web.

Bref, la cuisine est maintenant équipée, la chambre principale a l’essentiel du mobilier requis, il ne manque que des accessoires de rangement pour garnir les placards, des meubles pour le séjour ont été commandés, et d’autres le seront plus tard, notamment pour permettre à d’éventuels invités de dormir sur autre chose que la moquette ‘marre de Quick’!

Il est encore très étrange pour Sarah-Catherine et François de se considérer comme établis en France, même si l’appartement meublé, le compte d’électricité, le compte internet/téléphone/télé ouvert et le boulot régulier de François sont autant d’éléments qui confirment cet état de fait. Mais ils aiment cette étrangeté, et ce coin de pays, Breton en tout sauf de nom, qui semble les avoir accueillis tout naturellement.


mardi 27 octobre 2009

Odima et Carquefou: des mots que vous devrez apprendre...

...si vous voulez continuer de lire ce blog. Odima, c'est la compagnie membre du Groupe OnePoint pour laquelle François travaille. Carquefou, c'est l'endroit où les deux tourtereaux vont vivre.

Il y a plus de dix ans déjà, Sarah-Catherine, déjà artiste accomplie, faisait partie de l'Illiade. Encore aujourd'hui, François est sous le choc d'avoir ainsi intégré à sa vie une partie de la légende que nous a rapportée Homère... Sarah était un des plus jeunes membres de l'Illiade, qui était un groupe de musique présentant des spectacles hommages aux pionniers du rock progressif. Composée exclusivement d'hommes, et presque tous plus vieux qu'elle de surcroît, Sarah-Catherine était devenue malgré elle la petite soeur de tout un chacun, et donc tous s'en occupaient et la taquinaient affectueusement. Un objet récurrent de taquinerie était ses jeux de mots, tous plus abracadabrants les uns que les autres, capables de surpasser sans aucun effort ceux des slomos de Rock et Belles Oreilles. Ces jeux de mots acquirent tant de notoriété, que le Petit Larousse de l'Illiade vit apparaître une nouvelle inscription dans ses pages:

catherinisme: n.f. se dit d'un jeu de mot de type calembour particulièrement savoureux. Origine: Sarah-Catherine Magny, aidée de la bible des humoristes: le Petit Blagueur.

Depuis son arrivée en France, Sarah-Catherine, toujours en adaptation, se sent malgré tout à l'aise. Une des multiples raisons à cela est que les français sont particulièrement adeptes des catherinismes. Surtout en ce qui concerne leurs noms de commerce, ce qui illustre bien l'importance relative des métiers de chacun par rapport à la globalité de leurs vies. Depuis leur arrivée à Nantes, Sarah et son mari on pu apercevoir de fameuses enseignes telles "L'esthéti-chien", toiletteur canin, "Le Palais des thés", point de vente d'espèces de camelia sinensis, et "Pile Poêle", sandwicherie qui se cherchait un nom un peu trop fort, et s'ajoute en queue de liste La 'phone' house, boutique de 'portables', donc qui porte quand même mieux son nom que Pile Poêle.

Tous ces endroits ont été découverts au long de la dernière semaine, durant laquelle les deux tourtereaux se sont également cherché et trouvé un appart, aidé par une dame fort efficace, agente engagée par l'employeur de François, qui veille au grain à ce que sa nouvelle recrue s'intègre avec un minimum de heurts à la société nantaise. Sarah et François s'installeront donc d'ici quelques jours à Carquefou dans un T3 hyper ensoleillé attenant à un parc.

Une intégration, un nouveau départ tel que le jeune couple en vit demande beaucoup de démarchage néanmoins, prend du temps, et occasionne un peu de stress. Mais cela vaut la peine: l'appart sera équipé, presque en même temps que l'emménagement, d'un immense frigo, d'une cuisinière, d'un lave-linge, d'un matelas et d'un petit meuble de rangement, où pourront être accrochés les superbes cintres à pantalons trouvés chez IKEA la semaine dernière. Sarah-Catherine s'est principalement occupée du 'shopping' alors que François débutait dans son nouveau travail. Ce dernier y a trouvé un environnement très agréable, avec des collègues sympathiques, une ambiance sérieuse mais décontractée, et un bureau à côté de la fenêtre. Le travail, les visites et le shopping se sont allègrement succédés au fil des jours, et Sarah et François ont bien hâte de se reposer un peu.

Ce qu'ils ont d'ailleurs fait le week-end dernier, hormis l'achat du matelas. Il pleuvait samedi, mais une sortie en fin d'après-midi leur a fait découvrir un soleil de fin de journée radieux. La lumière était parfaite, les pigeons se chauffaient sur les pierres (y en avait-il vraiment, nichés au milieu de ces briques plus que centenaires?), la cathédrale rayonnait et le château des Ducs de Bretagne ne paraissait pas trop mal non plus...









Dimanche fut l'occasion d'une promenade à Carquefou, où le soleil fut de nouveau au rendez-vous. De l'avis des nantais, des carquefoliens sans doute aussi, il fait très beau pour la saison. C'est généralement plus pluvieux. Mais personne ne s'en plaint. Ça permet de jolies photos, comme celles-ci de l'église de Carquefou, qui trône en plein centre de la petite ville, juchée sur une colline et visible à des milles à la ronde, comme dans les villages d'autrefois... C'est plein d'anticipation que les deux tourtereaux attendent demain pour prendre possession de leur appart, à quelques pas duquel ils pourront admirer cette église au loin.





dimanche 18 octobre 2009

Dieu, des plumes et des machines

Dimanche. Déjà. Encore une fois, nous trouvons que le temps passe si vite! En seulement quelques jours, nous avons vu tant de choses qu'il nous faudrait deux blogs pour les raconter! Débutons par notre arrivée, jeudi, en terre nantaise...


Tout d'abord, le TGV va très vite... 350 Km en deux heures et quart. C'est donc en fin d'après-midi, par une journée ensoleillée, que nous parcourons les environs bétonnés et froids qui séparent la gare de notre "appart-hôtel" où nous demeurerons le temps de nous trouver un logement décent. Ce premier aperçu de la ville nous laisse perplexes. Nous sommes pourtant certains que les gens qui nous ont dit que Nantes était belle n'étaient pas des amoureux du béton. Cependant, la chambre est très fonctionnelle, quoique très petite. Aussi, l'épicerie et la boulangerie sont à deux pas. Durant notre premier dîner, la carte de la ville nous informe que le château des Ducs de Bretagne est juste à côté. Une marche de santé s'impose donc. À la brunante, nous partons explorer (pour Jérémie et Annick : on explore, ah oui! on explore!). Quelques pas plus tard, nous nous arrêtons, estomaqués, bouches bées, bras tombés. C'est magnifique!!! La fresque qui s'élève devant nous est absolument féérique. Nous n'avons marché que 5 minutes et nous voilà au coeur d'un paysage historique qui dépeint une architecture vieille de plusieurs siècles. À côté de nous se dresse le fameux château des Ducs, lequel éveille tout de suite notre intérêt et des exclamations de beauté. Il y aussi la cathédrale de Nantes (1434) qui nous laisse sans voix et ses cryptes non ouvertes nous contraignent à y revenir...


Vendredi, François se rend au travail en matinée et ce, question de faire un premier contact. En débarquant du tramway (eh! que c'est pittoresque!!!), il entrevoit l'imposant stade de foot de Nantes : wow!!! Ça donne la mesure de l'amour du sport qu'ont les Français. Pendant l'absence de son doux, Sarah a fait plein de recherches sur le net. Résultat : il y a une association de zoothérapie à Nantes ("4 pattes tendresse")! Chouette! Elle les contactera sous peu pour voir s'il y a du travail possible ou du bénévolat. Aussi, elle a dressé la liste d'endroits qu'il faut absolument voir à Nantes. Au retour de François, dîner rapidement et nous repartons pleins d'enthousiasme explorer les environs. Notre objectif : acheter "un sèche-cheveux à changement de vitesse automatique dont je ne pourrais jamais plus me passer!" (cf Spaceballs). Mission accomplie et ce, aux Galeries Lafayette! C'est comme un magasin à rayons, mais ultra glorifié! Et François, comme un tit gars, a trippé car il s'est procuré un opinel en inox! Tout ceci s'est fait au péril de notre vie, bravant une manifestation monstre des agriculteurs de la région, participant à un mouvement d'envergure nationale (voir la vidéo pour vous mettre au parfum...). Pour connaître leurs motivations, vous n'avez qu'à suivre l'actualité "agriculturelle" du Québec, leur combat est sensiblement le même...




Bref, toute cette agitation a inondé de bruit, de pommes de plumes et de feux de paille (littéraux), tout le centre de Nantes et a complètement stoppé le transport en commun. Malgré que cela fut pacifique, il y avait comme un petit vent de panique chez les résidents... Les pelles des tracteurs, présents par centaine dans la ville, s'en donnaient à coeur joie en frappant le sol, laissant croire à des coups de canons... Nous nous réfugiâmes dans la cathédrale pour trouver un peu de paix et admirer le silence.



Samedi matin, le roi, et sa femme virent des pinces (reprise faible des paroles mais tout à fait appropriée). Ils allèrent découvrir une exposition fantastique présentée sur l'Île de Nantes (une excroissance industrielle de la ville située de l'autre côté du bras de la Madeleine, lequel est un des deux bras de la Loire). Ladite exposition, Les Machines de l'Île, présente un amalgame de la machine et du règne animal, le tout dans une perspective rétrofuturiste qui rappelle l'imaginaire de Jules Verne. Absolument fascinant (voir les photos à cet effet)-amateurs de 'steampunk' voici une raison de plus de voir Nantes. Nous sommes en un clin d'oeil redevenus de petits enfants émerveillés, catapultés dans une infinité de mondes inventés. La machine la plus impressionnante : un éléphant de bois et de métal articulé sur plus de 12 mètres de haut et pouvant prendre à son bord plus de 45 passagers pour une expédition sur l'Île. Avec sa gueule bougeante, ses oreilles articulées et ses paupières mouvantes, on aurait pu s'y méprendre... ou presque! Quantité d'autre machines explorées, toutes converties en moyens de transport fantaisistes ont frappé notre fertile imaginaire à tous deux. Une belle matinée!





Ensuite, dîner au Café des Plantes, sis juste à côté du Jardin des Plantes, où on pourrait croire qu'ils ont entassé toutes les espèces du règne botanique terrestre, bien qu'avec beaucoup de finesse. Sarah-Catherine s'est émerveillée de la présence de nombre de ses 'amis': des canards, dont plusieurs d'espèces qui nous sont inconnues, des carpes dans les étangs, et des tourterelles énormes et immaculées...


Que nous avons vues seulement après être allés savourer un instant de pur silence, complètement seuls dans l'église St-Clément, qui comme tous les temples plus que centenaires, invite à l'humilité et au recueillement.



Cet après-midi, nous partons à la conquête du Château! Moyennant un prix modique, nous sommes sûrs de parvenir à l'intérieur des murs... Au pis aller, nous y accéderons par les douves...



Un instant chaque jour, nous repensons aux aurevoirs qui nous furent faits dimanche derniers, et nous nous considérons fortunés d'être aussi bien entourés dans nos vies. Merci d'être là.

Bises, François et Sarah

mercredi 14 octobre 2009

Quelques pas dans Paris...

Déjà mercredi, déjà trois jours que nous sommes arrivés! Comme je l'ai dit à de nombreuses reprises au cours des derniers jours, voilà : "je n'y crois toujours pas"! Nous déambulons à travers les rues de Boulogne-Billancourt où nous logeons temporairement, nous admirons les fresques de l'architecture locale, nous mangeons du camembert Président délicieux, nous prenons le métro dans les dédales sinueux des souterrains impressionnants de Paris... et je ne réalise toujours pas que nous sommes là, réellement, pour vrai, sans blague! J'ai encore cette impression floue d'un voyage de vacances, mais pourtant, mon esprit sait très bien ce qui nous attend. Chaque pas nous entraîne dans un lot de découvertes et ce, seulement en quelques jours. Imaginez 18 mois!!! Wow! La pleine conscience de tout cela s'installera sans doute dans les semaines à venir, lorsque nous aurons notre chez-nous Nantais et que la routine s'installera progressivement. Nous nous trouvons très bien ici, dans notre petit studio offrant mini-cuisinette (c'est un pléonasme!), grand lit donnant sur vue d'un petit immeuble aux allures parisiennes, salle de bain entièrement vêtue de marbre... Cependant, déjà, le goût de nous retrouver dans un lieu qui sera à nous, se fait sentir. Mais on s'adapte vite! On se sent un peu chez-nous ici, après seulement quelques courses ici et là, le Shopi (épicerie du coin) n'a déjà plus de secrets pour nous, on reconnaît les chiens du secteurs (ou plutôt "je" les reconnais) à chaque matin et on a l'impression qu'on est passés maîtres des lignes de métro!!! Bon... J'en mets un peu, j'admets... Mais sans blague, la capacité d'adaptation est une faculté drôlement impressionnante! On vient d'arriver et on se sent un peu chez soi! La capacité que l'on a à se faire un petit nid un peu partout, est un élément qu'on oublie souvent. Il suffit de peu et soudain, tout devient "notre": notre épicerie, notre studio, notre trajet en métro, notre café du coin... Comme si à chaque instant, une nouvelle parcelle du monde nous appartenait subitement!

Aujourd'hui, comme aurait dit notre neveu Charles, on a vu "notre Tour Eiffel" et "notre Hôtel des invalides"... La simple vue grandiose de ces endroits époustouflants nous fait sentir qu'ils sont un peu nôtres, à compter de maintenant. Eiffel... Mais quel génie! Je ne pouvais imaginer la grandeur de ce monument qu'à moitié. C'est absolument fabuleux ce que le génie humain peut se vanter de pouvoir accomplir! Et comme pour "se couvrir de gloire indirectement" (tu te souviens Andrée-Anne? hi!hi!hi!), des tas de "vendeurs du temple" déambulent sous la Tour, vendant "gugus" et machins de tous genres, comme s'ils se ventaient d'avoir en leurs mains une poignée de poudre de Tour Eiffel!!! C'est agaçant à la fin!!!!! Comme diraient nos cousins : "ah! putain! fait chier"!!! On a été véritablement agressés par ces vendeurs de porte-clefs en forme de Tour Eiffel! Y'en avait à tous les 3 mètres (et c'est pas une figure de style!). Sérieux, ça t'enlève le goût de t'extasier!!! Mais bon... C'est tout de même un endroit hors du commun et à voir au moins une fois dans une vie. Je vous entends déjà nous demander : "Êtes-vous monter dans la Tour?" Heu...................... Non. Non. Et non. J'ai regardé le sommet, et c'est ce que mes jambes chancelantes ont répondu. Avec la nuit courte qu'on venait de passer, c'est autre chose que du courage que j'avais dans les tripes aujourd'hui!!! Un autre jour peut-être. Mais vous savez, c'est superbe d'en-bas!!!

Autres événements en vrac de notre journée : visite express d'une des rues huppées de Paris où siègent quelques grands noms tels que Chanel, Cartier, Gucci... Une seule chose : ne pas entrer si vous êtes vêtus de jeans et de bottes de marche, c'est pas assez classe... Aussi, petit arrêt au Café Restaurant Le Louis XVII et petit conseil sur les cafés parisiens : lorsque vous commandez un allongé, ne demander pas de lait. C'est l'insulte suprême et cela vous vaudra des sourcils désapprobateurs nichés au-dessus d'un sourire un peu mal-veillant... Bon. On apprend des tas de choses à Paris! En fin d'après-midi, retour sur Boulogne-Billancourt par le métro. Je suis brûlée-morte en raison de ma non-nuit et "j'ai le trou-de-cul en dessous du bras" comme disent les français! Programme de la soirée : petit dodo sympathique (on le souhaite ardemment!!!) et préparatifs pour le train de demain qui nous conduira, à la vitesse démesurée (non... quand même! Seulement à al Très Grande Vitesse) à Nantes.

Nantes, nous arrivons!!! Sur ce, bises à tous et je vous laisse quelques clichés de notre journée. Y'a pas à dire, certaines photos sont vraiment "clichées"... :o)


Voici, ci-contre, une magnifique fontaine... de
toute beauté!!!













Une fraction de la fresque bouleversante de l'Hôtel des invalides...