mardi 10 novembre 2009

Notre chez-nous en images!


Comme plusieurs d'entre vous l'attendiez... voici quelques clichés de notre petit nid douillet... D'abord, pour se rendre à notre appartement, nous devons emprunter des sentiers d'une laideur épouvantable, lesquels ressemblent à ceci...




Ensuite, nous entrons chez nous. Je vous épargne le hall de l'immeuble et le corridor, fort peu intéressants... Et nous entrons ensuite chez nous. Tout de suite en entrant, nous voyons les portes pour accéder à la cuisine et au séjour/salle à manger.



Étudions la cuisine!!! La voici sous tous ses angles, ou presque!


Voici donc tous nos électroménagers neufs ou quasi neufs, ainsi que notre tout petit garde-manger sur roulettes (regardez sous le sèche-vaisselle!!). Remarquez bien l'absence d'armoires!!! Juste en sortant de la cuisine, petit coin wc!! Toute petite pièce pour cette unique fonction...
Pousuivons avec la visite du séjour et coin salle à dîner... Eh oui! Nous avons déjà une plante!!! Il nous en fallait au moins une, car on s'ennuie des nôtres!!! Chose certaine, elle aura amplement de lumière avec ces grands murs fenestrés!


En tirant le rideau, voici un aperçu de notre vue extérieure... Ce n'est pas trop choquant, n'est-ce pas??! En quittant le séjour, nous retournons dans le hall d'entrée, duquel nous accédons aux autres aires de vie de la maison. Voici maintenant la salle du bain et du lave-linge!

Murs en papier peint, toujours, avec des tuiles grisâtres, et un comptoir en marbre, s'il vous plaît! Comme toutes les autres pièces, celle-ci était complètement vide au départ. Il n'y avait même pas de fixation pour tenir la douche téléphone en place. Sarah-Catherine a dû acheter un 'grément' qui tient avec des ventouses. Presque tout tient avec des ventouses dans cet appart... Rien pour tenir un rideau de douche non plus. Il a fallu beaucoup de patience et une tringle brisée pour finalement avoir un rideau qui nous colle à la peau des jambes quand on prend notre douche, question de thermodynamique...

Transportons-vous ensuite aux frontières du réel, dans cette pièce qui n'existe qu'à moitié puisqu'elle n'a pas de raison d'exister... Bien au contraire, elle sert de séchoir, avec ce bidule illustré ci-bas. Mais nous n'y vivons pas. Vous y vivrez peut-être, par contre, si vous venez par ici.

La prochaine pièce est rarement vue par quelque être vivant que ce soit. Elle est interdite d'accès, sauf pour les deux tourtereaux, qui vont y faire des choses d'une importance vitale : dormir. Sarah jubile chaque soir, devant la beauté... des draps jaunes.


Voilà donc notre nid pour la prochaine année et demie! Comme vous pouvez le constater, nous y avons tout le confort nécessaire... Mais il nous est encore difficile - parfois - de croire que c'est véritablement "notre" appartement, chez nous, en France...

jeudi 5 novembre 2009

Finalement un chez nous!

Clarification: ce message a été écrit la fin de semaine dernière, cependant le mettre en ligne a pris du temps, car le branchement internet, maintenant imminent, n'a pas encore été fait à l'appart. 

C’est maintenant le temps d’un petit envoi sur nos péripéties de la semaine… Y’a pas à dire, il y en a plus d’une! À ce stade-ci, nous pouvons établir que notre vie commence à avoir un semblant de normalité. Nous sommes emménagés jeudi matin dernier, dans notre appartement carquefolien. La veille, nous avions pris possession des lieux, avec le gestionnaire qui s’est employé à effectuer un état des lieux avec nous, ce qui veut dire : faire le tour de chaque pièce et ainsi inspecter les plafonds, murs, planchers, taches, égratignures, les tringles, les prises électriques, les calorifères et tout le tralala. Pas bref du tout le truc… Il nous a fallu plus d’une heure quinze pour que l’appart devienne officiellement à nous, avec tout ce que cela implique!!!

Faisons donc cet état des lieux avec vous, afin que vous puissiez vous représenter le château dans lequel nous vivons… hahaha! Premièrement, les murs sont tous tapissés de papiers peints aux couleurs enivrantes, incluant la salle de bain… La cuisine arbore une tapisserie aux petites fleurs coquettes jaunes et bleues, le tout sur fond beige tirant sur le pêche. Mettons que c’est une pâle tentative provençale. Le carrelage est couleur pêche et il est très propre! Aussi, figurez-vous que la cuisine n’est aucunement « greillée ». On n’y retrouve qu’une robinetterie. En clair : pas d’armoires, pas de rangement, pas de tiroirs. Rien du tout. Donc vivement IKÉA! Notons aussi, pour le bien du savoir collectif, que chaque pièce est munie de portes, même le hall d’entrée, de sorte que chaque aire de vie peut se couper du reste du monde si nous le souhaitons!

Poursuivons la visite  guidée. La salle de toilette présente le même look provençal que la cuisine. C’est inspirant! À côté du trône siège le symbole de la puissance de la civilisation occidentale : un chauffe-eau (ou ballon d’eau chaude pour les Français) de 200 litres! Énoooooooooorme! Et à noter qu’il n’y a pas de chauffage dans les wc. En résumé : « y fa frette »! Mais revenons au papier peint. Les cloisons du hall, du séjour et du coin rangement sont ornés de tapisserie blanche aux fins flocons de gris, de jaune et de blancs, qui plus est, texturés. Un pur délice pour les yeux. Blague à part, c’est vraiment pas si pire! Maintenant, la moquette. Que dire de plus que c’est comme si une grosse marre de quick avait été déversée dans tout l’appartement, à part la cuisine et les salles d’eau. Ceci dit, c’est un tapis au bel éclat de brun absolument nickel. La salle de bain où figure notre nouveau meilleur ami, le lave-linge, est toute de gris vêtue (à part les murs tapissés de rose pâle sordide…). En court, c’est un simili look « années ‘80s », mais glorifié d’un comptoir de marbre alentour de la vasque.

Transportons-nous dans le vaste séjour. C’est vraiment un vaste séjour.

Bien non! On ne va pas vous laisser ainsi sur votre appétit! Ajoutons simplement que la fenestration y est très abondante : deux murs sont pourvus de portes-fenêtres s’ouvrant vers l’intérieur et prometteuses d’une vue imprenable sur tout ce qu’il y a de plus vert… Sans omettre ces petits colocataires qui élisent domicile sur notre terrasse! Il y en a plein! Tous mignons et gluants… Venez les découvrir!



Parlant de fenêtres, toutes les résidences en France ont des fenêtres pourvues de volets coulissants. C’est génial, particulièrement si vous souhaitez faire la marmotte jusqu’à 10h00 du matin, dans une obscurité des plus complètes, sans indice de l’heure qu’il est.

Après cet état des lieux, rappelons-nous que nous ne sommes arrivés que jeudi matin, après des déboires de tramways et de bus aux horaires mal avenants. Descendus à 1 km de l’appartement, nous avons usé de patience avec nos bagages et notre hâte d’être enfin chez nous. Pour se rendre la marche plus agréable, nous avons bifurqué par le parc dont tous les chemins conduisent à des endroits verdoyants et beaux. En croisant le lac, avec le léger brouillard qui en émanait, nous avons aperçu un grand héron qui trônait au milieu des eaux, la posture calme du grand sage qui médite dans l’aube naissante. Ce paysage nous a volé un sourire à tous deux. Cette réalité était nôtre.

 Sitôt arrivés dans l’appartement, nous avons procédé à l’ouverture des volets, sous un soleil radieux. En remontant le volet de la cuisine, quelle surprise! Un chat nous attendait, de l’autre côté de la fenêtre, miaulant pour que nous le fassions entrer. Charmée, Sarah-Catherine a vu cela comme un mot de bienvenue de ses petits protégés fauniques. Ça met de la joie au cœur et cela fait un accueil chaleureux. Sauf pour le chat lui-même, qui est resté dehors…

La journée de jeudi a bien commencé, mais s’est poursuivie par François qui a dû s’adapter à un réseau de transport non conçu pour amener les gens à leur milieu de travail à dix heures du matin, ce qui fait que ça lui a pris environ soixante-quinze minutes pour arriver à bon port. À ce moment, autour de onze heure dix, la dame des ressources humaines chez Odima était plutôt mécontente de n’avoir pas été prévenue et lui disait de rappeler sa femme tout de suite, car elle venait de l’appeler et Sarah s’était inquiétée de ne pas savoir son mari au travail plus d’une heure après son départ.

Sarah a passé sa journée à faire des courses au Super U, un genre de Loblaws, et attendre la livraison du matelas acheté le week-end précédent, ainsi que le frigo, la cuisinière et le lave-linge. Tout est arrivé à temps, finalement. François s’inquiétait particulièrement d’être obligé de dormir sur la moquette, mais ce ne fut pas le cas. Ils se sont même acheté une couette de duvet très confortable –IKEA c’est fantastique, Jocelyne la collègue de François qui a fourni le transport et la guidance au magasin l’est aussi! – qu’ils se sont bien promis de ramener avec eux.

Brancher la cuisinière fut tout une aventure, complétée 2 jours après son arrivée, faute de temps. Une cuisinière électrique française se raccorde plus qu’elle ne se branche. Il est préférable dans ce cas de ne pas oublier de fermer le disjoncteur. La quantité de jus qui passe par ces fils est plutôt inquiétante. Mais tout a très bien été, avec un spaghetti bolognaise à l’appui cuisiné hier soir.

Le lave-linge fonctionne à merveille; le linge prend du temps à sécher par contre. Ce n’est guère surprenant sur un séchoir, mais Sarah et François vont essayer au moins un temps de faire avec. Le frigo fonctionne aussi bien, mais oh! Surprise! Il n’intègre pas de congélateur! Ça, ce n’était pas prévu, mais ce sont des choses qui arrivent quand on magasine sur le web.

Bref, la cuisine est maintenant équipée, la chambre principale a l’essentiel du mobilier requis, il ne manque que des accessoires de rangement pour garnir les placards, des meubles pour le séjour ont été commandés, et d’autres le seront plus tard, notamment pour permettre à d’éventuels invités de dormir sur autre chose que la moquette ‘marre de Quick’!

Il est encore très étrange pour Sarah-Catherine et François de se considérer comme établis en France, même si l’appartement meublé, le compte d’électricité, le compte internet/téléphone/télé ouvert et le boulot régulier de François sont autant d’éléments qui confirment cet état de fait. Mais ils aiment cette étrangeté, et ce coin de pays, Breton en tout sauf de nom, qui semble les avoir accueillis tout naturellement.